Les maladies parodontales
S’il n’existe toujours pas de consensus absolu sur l’étiologie ou les étiologies des maladies péri-implantaire, il est certain que les bactéries jouent un rôle important dans le développement des maladies péri-implantaire.
D’autres auteurs parlent de non ostéo-intégration, de rejet d’un corps étranger par l’organisme, ou encore de contamination de l’implant avant sa mise en place…
Le meilleur traitement des maladies péri-implantaires restent leur PREVENTION. Voici quelques pistes…
⦁ Hygiène
Prévenir la péri-implantite, c’est déjà mettre nos patients dans des situations favorables prothétiques afin qu’ils puissent assurer une hygiène efficace.
⦁ Pathologies systémiques et facteurs environnementaux
Patient diabétique et avec maladies cardio-vasculaires ont un risque accrus de développer des maladies péri-implantaires (Ferreira 2006, Renvert 2014).
Le tabac est un risque X2 , l’alcool augmente les destructions osseuses (Gallindo 2015)
⦁ Prothétiques
Donner au patient la possibilité d’assurer une hygiène efficace.
⦁ Débordement de ciment
Il représente un risque X3,6 de péri-implantite (Dalago 2016), un débordement provoquera systématiquement une mucosite et finira en péri-implantite s’il n’est pas éliminé.
Pour Korch et coll (2014), une « mucosite/péri-implantite sur deux est en rapport avec un excès de ciment.
⦁ Conditions muqueuses
Nécessité d’avoir un bandeau de gencive kératinisée de 2mm minimum pour pouvoir assurer une hygiène correcte et une stabilité des tissus mous péri-implantaire (Lin et al 2013).